À PROPOS
À la conjonction du passé, du présent et de l’avenir, Heristoria – néologisme entre « Héritage » et « Historia » (mot latin signifiant « histoire ») – se veut passeur de récits. La collection d’objets d’exception magnifiée par Heristoria et proposée à la vente de manière exclusive et confidentielle constitue ainsi une plongée dans le monde du luxe authentique.
Chaque rencontre avec une pièce millésimée et patinée par le temps est l’occasion d’une expérience singulière, que cet objet soit issu de l’univers de la parfumerie, du vin et des spiritueux, de la mode, de la maroquinerie, de l’horlogerie ou de la joaillerie… qu’il ait été créé voilà dix ou cent ans. Dans cette aventure, Heristoria – nouveau service exclusif des Maisons du Groupe LVMH – sélectionne, authentifie, remet en beauté et documente chaque pièce avec soin, grâce à un précieux travail d’archives, le tout réalisé avec la complicité des Maisons d’origine. Prêt pour une nouvelle vie, l’objet n’est ainsi jamais privé de sa généalogie. Par ce biais, une mémoire vivante se transmet, l’excellence du savoir-faire se perpétue. Pour son nouveau propriétaire, l’objet issu de la collection Heristoria constitue la source d’une émotion intemporelle, ancrant le luxe dans l’éternité.
Heristoria est un projet totalement inédit, à la fois culturel et entrepreneurial. Pourriez-vous revenir sur sa genèse ?
Gérosine Henriot ‒ Cette aventure remonte à notre participation au programme d’entrepreneuriat interne au sein du groupe LVMH intitulé DARE pour Disrupt, Act, Risk to be an Entrepreneur, initiée par Chantal Gaemperlé, Directrice Ressources Humaines & Synergies LVMH. DARE permet à tous les collaborateurs du Groupe de proposer une idée sur plateforme dédiée et de la transformer en solution pour réinventer le luxe de demain. C’est ce que j’ai fait en décembre 2020 à partir de cette interrogation : comment appréhender le vintage de nos Maisons ? Comment assurer la transmission des objets de luxe au-delà des généalogies familiales ? Mon parcours au sein du groupe était jusque-là plutôt tourné vers la finance, au Bon Marché puis chez Bulgari. Mais à titre personnel, j’ai toujours été passionnée par les histoires, celles des objets et lieux emblématiques notamment. J’ai donc posté cette idée pendant le deuxième confinement. Et c’est là que Laurence est entrée en scène.
Laurence Mayer ‒ À l’époque, je suivais avec une grande attention l’actualité de DARE, programme particulièrement inspirant, et j’ai ainsi pris connaissance de l’idée de Gérosine. Je travaillais alors depuis près de 15 ans pour Louis Vuitton, où j’étais manager formateur pour les magasins du Sud de la France, intervenant sur les aspects learning & development auprès des équipes retail. Au contact des conseillers, managers et store managers, j’entendais régulièrement s’exprimer la frustration de certains clients, soit parce qu’ils recherchaient une pièce n’étant plus en collection ‒ la seule solution était alors était externe à la Maison ‒, soit parce qu’ils avaient fait l’acquisition d’une pièce vintage dont ils questionnaient l’authenticité. Autant de désirs auxquels nous ne pouvions pas répondre directement. Gérosine avait donc parfaitement raison de réfléchir à la manière dont nos Maisons pourraient apporter une réponse en matière de vintage à la hauteur de nos exigences en matière de qualité et d’expérience-client . Nous sentions déjà les prémices d’un réel engouement pour les pièces du passé.
Concrètement, que propose Heristoria ?
G. H. ‒ Les rencontres avec la collection proposées à nos clients sont orchestrées de différentes manières. Nous proposons tout d’abord une curation sur mesure dans le cadre d’un rendez-vous confidentiel, qui permet de mettre en résonance l’histoire de nos pièces avec celle de nos clients. Nous proposons également des curations signatures que nous appelons des chapitres, travaillés autour de thématiques précises qui tissent un fil conducteur entre un lieu, un moment, des objets. Enfin, nous menons des recherches ciblées pour des clients désireux de trouver un objet particulier.
L. M. ‒ Le fil conducteur de la curation permet de raconter une histoire qui tisse des liens entre les pièces sélectionnées, avec une touche espiègle de « joie de vivre ». Prenons par exemple le chapitre « Out Of Office » que nous avons orchestré au sein de l’Officine Universelle Buly dans le Marais. Cet acronyme aujourd’hui largement utilisé sur les réseaux sociaux – OOO – nous a donné l’occasion d’imaginer un voyage dans le temps à travers des pièces très estivales avec un focus sur les années 1970, période qui a vu naître l’acronyme « OOO » .